Happy Interview : Romain Goichon, journaliste.

Je connais Romain depuis de très longues années.  C'est lui qui m'a fait découvrir Nevermind de Nirvana. C'est lui aussi qui m'a fait connaitre Portishead. C'est avec lui aussi que j'ai connu Louise Attaque ou encore Tarmac.  C'est encore lui qui m'a appris que Jacques Brel a fini par quitter la femme pour qui il a écrit "Ne me quitte pas" et il a été la première personne que je connaissais à connaître quelqu'un qui connaissait quelqu'un qui connaissait Mickael Jackson ! (la fameuse chaine des 7 degrés de séparation)
Depuis Nevermind il a découvert un nombre incalculables d'autres musiciens : il en a même fait son métier puisqu'il est journaliste spécialisé en musique chez TF1 et que même le grand Mick Jagger lui dit  :"Je vous en prie, appelez moi Mick !"
Classe non ?
Et pour une fois c'est au tour du journaliste de répondre aux questions : je vous laisse découvrir son interview.


Prénom, Nom : Romain Goichon

Profession : Journaliste

Age : 39 ans

Enfant, comment étiez-vous ?
Observateur, observateur et observateur. (Les yeux et les oreilles)

Quel métier vouliez-vous faire et pourquoi ?
Aucun souvenir de ça, sincèrement. Adolescent, j'ai vaguement eu envie d'être herpétologue (science des reptiles).

Comment vous est venue l'idée de faire le métier que vous exercez aujourd'hui ?
Je me rappelle de quand : vers 18 ans. Parce que je ne voulais m'enfermer dans aucune discipline et que cela me permettait de tout et rien faire et que tout reste toujours possible.

Qu'est-ce qui vous plait dans ce que vous faites ?
De me sentir libre. De réaliser de bout en bout un récit. D'être toujours, ou presque, en mouvement.

Comment se déroule une journée de travail habituelle ?
Alors vraiment, et tout est là, il n'y a aucune habitude, je suis soumis à la règle de l'imprévisible.

Quel conseil donneriez-vous à quelqu'un qui souhaite faire la même chose ?
De faire ce métier de liberté avec le désir de liberté qu'il mérite et qu'il, à mon sens, exige. S'adapter sans surtout se conformer.

Un petit bonheur de quand vous étiez petit :
Le même qu'aujourd'hui : s'endormir avec un chat. A ce moment là nous parlons la même langue depuis toujours : couramment le silence !

Un petit bonheur d'aujourd'hui :
Donc pareil ET regarder Paris.

Votre astuce pour retrouver le sourire un jour de blues ?
Un bon pétard. Non c'est même pas vrai. Malheureusement pour moi je n'y arrive que rarement. Eventuellement regarder mes objets.

Que penserait l'enfant que vous étiez de l'adulte que vous êtes devenu ?
"Pour la perfection fantasmée, c'est bien raté. Tu es tout juste en train de t'en remettre, c'est le moment pour se botter le cul pour exploiter ta condition défectueuse."

Quel conseil pourrait vous donner cet enfant aujourd'hui ?
"Si tu veux vraiment être adulte, reviens à moi"

Vous aimez :
Le vent et l'eau.
Les humains quand ils pratiquent la tendresse et l'empathie.

Vous n'aimez pas :
La médiocrité satisfaite.
Le sérieux qui se prend au sérieux.

Question bonus : votre rêve pour le futur ?
De l'apaisement et un peu d'harmonie.

Un grand merci à Romain d'avoir bien voulu répondre à mes questions. Je lui souhaite une tonne d'harmonies pour le futur, ainsi qu'à sa belle Fanny que j'espère également vous présenter dans une prochaine interview ! (Fanny si tu me lis...)

A très vite,

Raphaëlle

Pour lire ou relire l'interview d'une maitresse, d'un éditeur d'images, d'une créatrice d'objets pour enfants, d'un dessinateur de BD, d'une prof de danse ou toutes les autres, c'est par ici.

EnregistrerEnregistrer

Aucun commentaire

Laissez moi un message !